Antibiorésistance :
Elle tue plus de 5500 personnes en France chaque année.
Agissons !

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Reconnus internationalement pour leur recherche sur l’antibiorésistance, les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont besoin de vous pour poursuivre leurs avancées contre cette pandémie silencieuse.

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Qu’est-ce que l’antibiorésistance ?

L’antibiorésistance est le phénomène qui consiste, pour une bactérie, à devenir résistante aux antibiotiques. Plus les bactéries sont exposées aux antibiotiques, plus elles évoluent et développent des mécanismes de défense qui leur permettent d’échapper à leur action. Aussi, la surconsommation d’antibiotiques encourage la résistance des bactéries et favorise ainsi des impasses thérapeutiques de plus en plus fréquentes. Des maladies émergentes, nouvelles ou en recrudescence ne sont alors plus contrôlées

 

Une pandémie silencieuse

Le problème de l’antibiorésistance fut soulevé par Fleming lui-même dès 1945 lors de la découverte du 1er antibiotique, la pénicilline. Il avait pressenti les risques liés à une mauvaise utilisation de ce traitement. Si la découverte des antibiotiques a constitué un extraordinaire progrès conte les bactéries responsables de maladies infectieuses, cette formidable invention est aujourd’hui victime de son succès. La résistance aux antibiotiques devient progressivement un problème majeur de santé publique pour la France et dans le monde entier. Les antibiotiques perdent en efficacité contre des infections par des bactéries de plus en plus résistantes. Si rien n’est fait, l’antibiorésistance pourrait devenir la première cause de mortalité dans le monde à l’horizon 2050.

Aidez-nous à inverser cette tendance !
10 Millions de décès par an dans le monde d’ici 2050*
5 500décès par an en France
1 270 000décès par an dans le monde dont 200 000 enfants
* Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
Ces bactéries résistantes représentent
un danger majeur pour l’homme

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a de l’impact

Pour favoriser de nouvelles avancées scientifiques et combattre ces nouveaux fléaux, les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont besoin de vous. Chaque don compte pour financer des travaux de recherche innovants et prometteurs qui permettront d’améliorer l’espérance de vie des personnes touchées. Fondation privée reconnue d’utilité publique, l’Institut Pasteur de Lille repose à 75% sur la générosité de ses donateurs et seulement à 25% sur les subventions.

Vos dons sont donc essentiels pour permettre aux équipes de recherche de mener à bien les travaux qui font avancer la médecine.

Nos dernières avancées

Le développement de nouveaux antibiotiques est long et onéreux, c’est pourquoi l’Institut Pasteur de Lille travaille également à l’amélioration de traitements existants

1 – Supprimer la résistance des bactéries à un antibiotique
En 2016, parmi les 10 millions de nouveaux cas de tuberculose dans le monde, 500 000 étaient multirésistants aux antibiotiques, provoquant dans cette population le décès de près d’un malade sur deux. Les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont mis au point un prototype de médicament capable de supprimer la résistance à l’ethionamide, un antibiotique utilisé pour traiter la tuberculose. Ces travaux ouvrent aujourd’hui la voie à un candidat-médicament actuellement en essai clinique.

Docteur Alain Baulard

Directeur de recherche au Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (Inserm, Institut Pasteur de Lille, CNRS, Université de Lille) .

« Au travers de la forte collaboration qui lie nos équipes de biologistes et de chimistes médicinaux, nous avons réussi à inventer un prototype de molécule qui provoque une resensibilisation complète des bactéries résistantes à l’antibiotique ethionamide. »

2 – Améliorer le potentiel d’un antibiotique par les nano-transporteurs

Un projet de recherche au sein de l’Institut Pasteur de Lille et porté par le Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (CIIL), consiste à utiliser des nano-transporteurs pour délivrer un antibiotique. Cette technique permettrait d’augmenter l’efficacité du médicament vis-à-vis de la bactérie ciblée, tout en diminuant les doses pour une meilleure tolérance. Les essais menés sur l’agent principal responsable de la tuberculose sont très prometteurs et pourraient déboucher sur la mise au point d’un médicament sous forme de spray. Particulièrement efficace, ce spray peu coûteux et facile à fabriquer et transporter pourrait être appliqué à d’autres pathogènes responsables d’infections respiratoires comme le virus de la Covid-19.

Pr Patrice Nordman,

Institut européen pour la résistance émergente aux antibiotiques.

« La résistance aux antibiotiques est une épidémie relativement silencieuse qui n’a pas de cible particulière et peut donc toucher tout le monde. »

Nos recommandations

Règles de bon usage des médicaments

Chaque traitement correspond à un cas particulier. C’est votre médecin qui évalue votre état de santé et décide du traitement adéquat.
Optez pour une automédication responsable. Avant de prendre un médicament en accès libre demandez conseil à votre pharmacien.
Indiquez à votre médecin et à votre pharmacien les médicaments que vous utilisez afin d’éviter les interactions avec d’autres médicaments.
Ne prenez pas les médicaments périmés ou non utilisés d’un précédent traitement ou donnés par un proche.
Respectez la prescription : dosage, heure de prise et durée du traitement. Restez attentifs aux effets secondaires éventuels. Déclarez à votre médecin ou à votre pharmacien les effets indésirables que vous auriez pu remarquer.
Tenez les médicaments hors de la portée des enfants. Rangez-les dans une armoire fermée à clé ou un placard hors de leur portée.
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